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Le Pasteur

Le pasteur, homme ou femme, est un membre permanent et rémunéré de l’Eglise. C'est un “ministre des cultes”, c’est-à-dire qu’il est au service de la Parole et de la communauté. Il n’y a pas de sacrement d’ordination pour devenir pasteur, mais une cérémonie de reconnaissance de ministère par l’Eglise.
Dans l’Eglise réformée de France, le pasteur doit être diplômé de l’enseignement supérieur de l’Institut protestant de théologie ou d’une autre faculté.
Il doit être au minimum titulaire d’un master en théologie (5 ans). Après une période probatoire appelée “proposanat”, il est admis comme ministre, par une commission nationale : la commission des ministères (CDM).
Le pasteur apporte un savoir biblique et théologique, ainsi que le témoignage de sa foi auprès des membres de l’Eglise, des personnes et des institutions du lieu où il exerce son ministère.

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Présentation du pasteur Christian DUPONT

Vive la Charente Libre !

J’ai 57 ans et je suis marié à Léa Dupont-Worms, elle-même étudiante en Master 2
Recherche à l’Institut Protestant de Théologie de Montpellier. Nous avons deux filles Ana
(3 ans) et Clara (7 mois) qui sont nées à Nîmes, pendant nos études de théologie à
Montpellier. J’ai effectué mon stage de Master en Théologie appliquée à la Maison du
Protestantisme de Nîmes.

C’est à la paroisse luthérienne sans pasteur de Pontault-Combault, dans l’Est
parisien, où nous animions avec Léa un groupe de KT d’une vingtaine de pré-adolescents
et adolescents et certains cultes, qu’est réapparue une vocation pastorale que j’avais
depuis l’enfance mais que je n’avais pas poussée jusqu’au bout, me satisfaisant d’un
engagement en tant que laïc dans les diverses paroisses que j’ai fréquentées à Paris et en
Région parisienne.

J’ai aussi pensé pouvoir décliner cet appel au travers de mon métier de
journaliste et de communicant en débutant comme journaliste à l’hebdomadaire
protestant Le Christianisme au XX ème siècle, puis en m’engageant en communication
politique dans la perspective du Christianisme social à l’Assemblée nationale et ensuite
en cabinet ministériel.

Je suis finalement arrivé à la conclusion que je contribuais plus au changement de
la société au travers des tâches pastorales qu’au travers de mes engagements politiques
et médiatiques.

C’est donc une grande joie de pouvoir enfin exercer le pastorat à ce premier poste
à Angoulême Nord-Charente en tant que proposant, dans une région que j’affectionne
particulièrement du fait de mes attaches familiales en Charente Maritime. Nous sommes
heureux et reconnaissants de l’accueil qui est fait à notre jeune famille par cette
communauté à la fois urbaine et rurale d’Angoulême Nord-Charente.
Je me réjouis donc d’y prêcher et d’y partager l’Évangile de la liberté en Christ.
Alors, oui : Vive la Charente Libre !

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